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Lolita : un beau conte sombre


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  • @e.r.f.g_films

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C’est une histoire sombre, une histoire magnifiquement racontée. C'est l'histoire d'un homme qui tombe amoureux d'une jeune fille (ou devrais-je dire qui s'éprend de l'idée d'elle) mais à travers ses yeux. Et ici, depuis sa position, nous sommes obligés de subir l’épreuve inconfortable qui s’ensuit. Pour citer un autre film, « parce qu’il est écrit de son point de vue, on le comprend et on sympathise en quelque sorte avec lui, ce qui est assez étonnant car il est essentiellement un agresseur d’enfants » (Captain Fantastic 2016).


Je pense que le casting est fantastique en termes de narration. J'ai entendu dire qu'il y avait une certaine controverse sur le fait que Jeremy Irons (Humbert) était trop « jeune et beau », mais je pense que c'est intentionnel. C’est la juxtaposition de tout cela, Humbert est le méchant, il est le monstre, il ruine la vie de cette fille, mais il est aussi charmant et attachant. Il l'emmène à travers le pays en se présentant comme son père avec de petites questions posées. La mère de Lotlita tombe amoureuse de lui, la rendant peut-être aveugle à sa relation avec sa fille. Je pense que la controverse réside dans l'écart d'âge entre Jeremy Irons et Dominique Swain (Lolita). Je crois que Swain n'avait pas plus de 14 ans pendant le tournage et Irons la trentaine, ce qui, bien que cela fonctionne pour l'intrigue du film, soulève quelques questions. Bien qu'un double soit utilisé pour certaines scènes de nu, Swain est indéniablement très impliqué dans le film.


Il est rare de voir un personnage principal qui ne soit pas moralement juste. Il n’est pas fréquent que le personnage principal soit le méchant de l’histoire. Nous entendons ses pensées et voyons ses actions en tant que public. Et c’est ce qui rend ce film encore plus inconfortable qu’il ne le serait déjà. En tant que public, nous nous souvenons de l’âge de cette fille tout au long de la première moitié de ce film. Que ce soit ses bretelles, son pyjama trop long au niveau des jambes et juste son langage corporel enfantin, magistralement joué par Swain. Alors que nous entrons dans la seconde moitié du film, nous constatons un développement plus profond des personnages et le film prend une tournure encore plus sombre. Il est honnêtement intéressant de voir leurs luttes « relationnelles ».


Enfin, je dois aborder la filmographie, je pense que l’intrigue du film détourne parfois la lumière de la filmographie elle-même. La palette de couleurs est magnifique, les scènes du jardin arrière de Haze sont époustouflantes. Nous partons aussi essentiellement en road trip américain pendant une partie du film. Le réalisateur Adrian Lyne s'est vraiment concentré sur ses deux personnages principaux. Il a apporté un soin tout particulier à capter les regards les plus subtils, les moindres contacts entre Lolita et Humbert. Cela crée vraiment de la tension et ajoute au côté interdit et caché de la « relation » du début.


Lolita est une triste histoire tordue, racontée à travers une lentille chaude et brumeuse. Je pense que ce film devrait figurer sur les listes de surveillance des gens.


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rnixon37

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